Une dizaine de familles du Défi organisé par Corabio, s’est retrouvée pour un pique nique aussi bio et local que possible un soir de semaine à la MJC Montchat.
Si le défi du bio est souvent relevé, celui du local est beaucoup moins intégré… : difficile de faire un gâteau local lorsqu’il est au … chocolat ! (Mais doit on se passer de gâteau d’anniversaire ?). Et d’où vient mon huile d’olive ? Et les bananes de la salade de fruits ? Et si j’ai une intolérance au gluten, dois je me passer de tarte puisque ma pâte sera faite de farine de riz ou de sarazin ? Pourtant les pommes qui la garnissent sont du rhône… mais pas la canelle… Bio, local, ça peut vite tourner au casse tête si on n’accepte pas de jouer le jeu et de relever le défi avec distance, humour et bonne volonté.
Aujourd’hui, ce que nous proposent les commerces, la grande distribution particulièrement, ne nous laisse pas toujours le choix de ce que l’on mange, de sa provenance : le menu bio ET local devient alors un jeu de pistes que certains accompagnent parfois avec beaucoup d’éfficacité. Ainsi une structure innovantes comme Grap (Groupement Régional Alimetaire de Proximité) accompagne à l’échelle du territoire la mise en place du circuit court. sur lyon, des réseaux comme Biocoop ou des épiceries comme Trois petits pois et l’épicerie équitable dans le 7ème ou la Super Halle de Oullins sont très en pointe sur l’approvisionnement bio, éthique et parfois local.
Sur Montchat, on connait nos petits commerces indépendants comme l’Epicerie sur cours (qui compte quelques produits locaux et peut localiser la provenance de ses marchandises) ou la toute nouvelle P’tite Epicerie qui a fait le choix de produits authentiques, bio autant que possible et souvent en circuit court puisque sa créatrice rencontre elle même ses fournisseurs et devient donc le seul intermédiaire entre eux et nous. Et puis bien sûr il y a les marchés, dont celui de la place Henry, achalandé de produits bio et locaux en majorité (y a même de la viande!). Il se tient tous les mercredis matins, quand celui de Monplaisir nous donne rendez vous les mercredis soirs.
Bref, y a moyen (et pas forcément besoin « d’avoir les moyens ») de se rendre la vie locavore plus facile.
A chacun sa part donc, à la mesure de ce qu’il veut et peut faire, pour progresser dans ce Défi ou dans le quotidien…